Saint-Genis-Laval : l’esprit campagne aux portes de Lyon

Saint-Genis-Laval : l’esprit campagne aux portes de Lyon
À seulement 10 kilomètres du cœur de Lyon, Saint-Genis-Laval (69230) offre une qualité de vie rare, entre douceur rurale, dynamisme urbain et équipements d’excellence. Blottie sur les hauteurs de la Métropole, cette commune de plus de 22 000 habitants conjugue charme villageois, patrimoine naturel préservé et proximité immédiate avec la ville.
Un cadre bucolique... à deux pas de la ville
Ce qui frappe d’abord à Saint-Genis-Laval, c’est cette sensation de campagne : des prés ouverts, des vaches paisibles, des vergers, des chemins de promenade, et un relief vallonné qui offre de magnifiques vues sur les monts du Lyonnais. Ici, on respire.
Dans certains quartiers, le bruit lointain des cloches de troupeaux ou les sillons tracés par les tracteurs rappellent que la ville est enracinée dans son passé agricole, qu’elle continue de valoriser. Cette identité rurale, préservée avec soin, attire aussi bien des familles que des jeunes actifs en quête d’équilibre entre nature et proximité urbaine.
Un lycée d’excellence dans un écrin de verdure
Saint-Genis-Laval, c’est aussi un lieu où l’éducation rime avec qualité. Le lycée René Descartes, réputé pour son exigence académique et la réussite de ses élèves, bénéficie d’un cadre exceptionnel. Entouré de grands espaces verts et à deux pas du parc de Beauregard, il offre un environnement serein propice à la concentration, au sport et à la culture.
Ses filières générales, technologiques et professionnelles, ses classes préparatoires et son dynamisme font du lycée Descartes une référence dans le sud de la métropole.
Un pôle hospitalier majeur : Hôpital Lyon Sud
Situé sur le territoire même de la commune, l’Hôpital Lyon Sud, second plus grand centre hospitalier de la région, fait de Saint-Genis-Laval un pôle de santé stratégique. Il abrite de nombreux services de pointe, un centre de cancérologie reconnu, ainsi qu'une partie des activités universitaires de la faculté de médecine Lyon 1.
La présence de cet établissement assure non seulement un accès rapide aux soins pour les habitants, mais participe aussi au dynamisme scientifique et économique local.
Une commune bien connectée
Malgré son atmosphère de village, Saint-Genis-Laval est pleinement intégrée au réseau de transport en commun lyonnais (TCL). Elle est désormais desservie par la ligne B du métro, grâce à la nouvelle station "Saint-Genis-Laval – Hôpital Lyon Sud" ouverte en septembre 2023. Un parking relais permet aux automobilistes de rejoindre Lyon sans stress.
La commune est aussi reliée par plusieurs lignes de bus qui permettent de rejoindre rapidement Oullins, Gerland, Perrache ou encore la gare de la Part-Dieu.
Une ville où il fait bon vivre
Entre parcs publics, sentiers de balade, associations sportives et culturelles actives, marchés de producteurs, et équipements publics de qualité, Saint-Genis-Laval incarne cette idée d’une vie plus douce, plus apaisée, sans renoncer aux services essentiels.
Elle séduit aussi bien les familles que les retraités ou les jeunes actifs, désireux de s’ancrer dans une commune à taille humaine, proche de la nature, tout en restant connectée au monde.
Saint‑Genis‑Laval : Beauregard, témoin d’histoire et cœur d’animations
Un patrimoine Renaissance restauré et vivant
Le domaine de Beauregard, s’étendant sur plus de 15 hectares, est un trésor historique et paysager de la ville de Saint‑Genis‑Laval (69230). Ce vaste domaine est composé de cinq terrasses — dont deux excentrées — réparties sur quatre niveaux différents, un aménagement qui date du XVIᵉ siècle et témoigne de la richesse et du raffinement de la famille des Gadagne.
Originaire de Florence, cette famille prestigieuse a importé sur ce site ses savoir-faire et inspirations issues de la Renaissance italienne. Le château de Beauregard, résidence d’été du banquier florentin Thomas de Gadagne, reçut notamment la visite du roi Charles IX et de la cour de France en 1525, soulignant son importance historique.
Du château lui-même, il ne reste aujourd’hui que quelques ruines, vestiges de l’architecture italienne du XVIᵉ siècle, mais les jardins en terrasses, le nymphée du même siècle ainsi que l’orangerie donnent encore une idée très claire de la beauté originelle du lieu.
À partir de 1550, la maison forte fut transformée en maison de campagne fortement influencée par l’architecture italienne, un exemple remarquable de l’art des jardins à l’italienne en France.
Le domaine comprend désormais deux parties distinctes : un complexe sportif moderne et le parc historique, ce dernier étant inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 20 juillet 1943. Il est propriété de la commune et fait l’objet de travaux d’embellissement et de restauration permanents pour en préserver la richesse patrimoniale tout en le rendant accessible et vivant pour les habitants.
Ce qui rend Beauregard unique :
Un jardin à l’italienne de la Renaissance : les terrasses, les perspectives, le nymphée et l’orangerie rappellent les jardins de la Renaissance italienne, et témoignent du lien entre art des jardins et histoire locale.
Vignes restaurées : environ 2 300 pieds de vigne ont été replantés en 2013. Les premières vendanges ont eu lieu en 2014, marquant le renouveau de la tradition viticole sur ce site.
Nature & détente : le parc offre un cadre paisible pour la promenade, le jeu, le loisir, avec un parcours fitness, des aires de jeux pour enfants, des espaces calmes et de jolis panoramas.
Un lieu entre passé et modernité
Aujourd’hui, le parc de Beauregard réussit le pari de célébrer son patrimoine — Renaissance, architecture, viticulture — tout en s’adaptant aux usages contemporains : animations culturelles, lieux partagés, services municipaux.
La grotte de Beauregard
Parmi les jardins remarquables de la métropole lyonnaise, le domaine de Beauregard se distingue par sa célèbre fontaine et un trésor historique caché derrière les ruines du château : la grotte de Beauregard.
Au cœur de cette grotte se trouve une ancienne vasque autrefois utilisée pour l’arrosage des orangers, ornée d’un nymphée fraîchement restauré. À proximité, une seconde alcôve accueillait autrefois le fontainier. Cette grotte, empreinte d’influences florentines, révèle un sol pavé de galets, une table en pierre et un nymphée datant des années 1660, encore décoré de fragments délicats de coquillages, de rochers et de marbre blanc, témoignant du raffinement de l’époque.